La distillation des plantes
Pour en extraire arômes et propriétés
Un hydrolat est une eau aromatique, claire ou parfois légèrement laiteuse, obtenue par distillation des plantes. Il s’agit d’un extrait végétal recueilli grâce à la vapeur d’eau qui, en traversant l’alambic, entraîne les molécules aromatiques. Lorsque cette vapeur se condense, elle donne naissance à l’hydrolat.
Le procédé est exactement le même que pour l’huile essentielle : les deux naissent simultanément au cours de la distillation.
Chez Tha Yird, nous mettons un soin particulier à produire des hydrolats d’exception. Pour cela, nous respectons scrupuleusement la règle du 1 pour 1 : un kilo de plante fraîche distillée pour obtenir un litre d’hydrolat. Certaines plantes offrent également une huile essentielle, que nous choisissons d’utiliser notamment dans la fabrication de nos savons.
Eaux florales et Hydrolats
Dans le langage courant, on rencontre souvent les termes « eau florale » et « hydrolat ». La différence est simple : une « eau florale » désigne exclusivement l’hydrolat issu de fleurs, tandis que le mot « hydrolat » fait référence à la distillation de plantes entières, qu’il s’agisse des fleurs, des feuilles ou encore des tiges.
Autrement dit, hydrolat est le terme le plus large, tandis que eau florale s’emploie dans un sens plus spécifique. Pour plus de clarté, chez Tha Yird, nous avons choisi d’appeler l’ensemble de nos distillations hydrolats. Cela n’exclut pas, bien sûr, nos précieuses eaux florales, comme celles d’aubépine ou de tilleul.
Eau aromatique ou hydrolat ?
Il est vrai que dans le commerce, et notamment en parapharmacie, on trouve souvent de « l’eau de bleuet » ou de « l’eau de lavande ». En revanche, les véritables hydrolats et eaux florales restent plus rares, sauf dans certaines boutiques engagées où les deux peuvent coexister. Ces appellations distinctes et répétitives tendent à noyer les citoyens dans une masse de produits aux dénominations multiples.
Mais à la différence d’un hydrolat pur, une « eau de bleuet » du commerce est généralement composée d’un mélange d’eau florale de bleuet et d’eau distillée. Le produit final est donc moins concentré et moins riche en principes actifs… mais il permet un rendement bien plus important. Une logique avant tout commerciale, business is business.
Utilisation des hydrolats
Los hydrolats sont de qualité alimentaire. Cela signifie qu’ils peuvent être utilisés en cuisine ou dégustés dilués dans un verre d’eau. Ils trouvent aussi naturellement leur place en usage externe : en vaporisation sur la peau, pour rafraîchir l’air ambiant ou même dans un placard. Chaque hydrolat possède sa personnalité aromatique. Le thym, par exemple, offre une saveur intense mais se révèle trop puissant pour un usage cutané. La lavande, au contraire, apaise et assèche légèrement la peau, tout en parfumant agréablement une eau fraîche aromatisée. Pour aller plus loin, de nombreux ouvrages approfondissent le sujet, notamment celui de Jean-Philippe Zahalka, que nous recommandons souvent. En résumé, les hydrolats partagent avec les huiles essentielles de nombreuses propriétés, mais dans une version plus douce, accessible et généralement plus abordable.
Conservez vos hydrolats au frais et à l’abris des rayons du Soleil pardi… Au frigo c’est trAu frais et à l’abris des rayons du Soleil pardi… Au frigo c’est très bien aussi, surtout l’été.ès bien aussi, surtout l’été.
Et avec le jardin, nous fabriquons d’autres produits
Pour fabriquer les savons et les shampooings, nous avons aussi besoin d’huiles infusées, des macérations solaires. Nous créons ainsi des macérats solaires de Millepertuis (pour ses propriétés régénérantes), d’Arnica (pour ses propriétés antidouleurs) et de Lavande sauvage (pour son parfum inimitable).
D’autres recettes arriveront l’année prochaine, le jardin ne nous donne cette année que les précieuses graines et les premières pousses de Simples… et le résultat est prometteur ! Nous avons pas mal de carotte sauvage, de millepertuis, d’hysope et de tanaisie. Menthe poivrée et mélisse se démêlent, séparées par un rang de si puissants framboisiers (dont nous ferons des teintures mères avec les feuilles).
LA terre
Où plutôt son Paysage, pour lequel nous avons un amour profond. La Provence bas-alpine dévoile tout le potentiel de ses sols idéaux pour les aromatiques.
La terre calcaire est l’élément primaire, principal, primmordial.
les sauvages
Les Simples sauvages, aromatiques et médicinales vivent tout autour de nous, souvent méconnues. Thym, lavande, romarin oui, mais aussi carotte, aubépine, millepertuis…
Les cueillettes sauvages sont des instants de communion avec le Vivant.
le jardin naissant
Les Simples cultivées sont trop rares dans le paysage. Nous sélectionnons les médicinales qui nous importent, qui nous ont apporté un réconfort dans le passé. Pour le partager
Les fleurs annuelles multiplient les semences et les vivaces grandissent.
la distillation
Les fleurs sont triées, les plantes sont préparées selon leurs spécificités avant la distillation ou la macération. Leurs bienfaits sont extrait, que ce soit par la vapeur ou par la chaleur.
L’extraction des molécules odorantes et actives est une étape cruciale, lente et passionnée.
La création d’un jardin est une idée folle qui nous trotte depuis un moment. Le réaliser maintenant est
une grande étape
Nous avons beaucoup travaillé dans les jardins des Autres, que ce soit dans les Alpes où en Écosse. Nous y avons tout appris.
Il nous reste à acquérir la Patience…
Parcourez les autres activités de Tha Yird, l’Atelier Multiple
