Oufe qu’il était temps !
La Mélisse tardait à monter, quand on la surveillait la dernière fois. Et puis il a fait froid, juste après le très chaud inhabituel de fin Juin. Et puis la grêle, et puis beaucoup d’eau mais bien trop vite et soudain, et puis plus rien, juste un été qui a commencé. Et la Mélisse, et la Lavande, et les Courgettes, et les Tomates du potager, et tout le reste c’est comme figé. Oui, plus rien ne pousse, rien ne fleurit, tout est en attente.
Arh.

Et ce matin, j’ai regardé la Mélisse avec tristesse et je me suis dit « Maintenant, kiki ».
Et voilà que la dernière verte de l’été se laisse cueillir et distiller dans la langueur étrange et un peu martiale d’un 14 Juillet dont on a oublié qu’il marquait la fin de la monarchie.
Du coup, ma faucille coupait des têtes aujourd’hui, tiens !
Un commentaire
Ah ! Ça ira, vas, ça ira
La mélisse à l’alambic,
Ah ! Ça ira, vas, ça ira
Et l’eau florale coulera.